top of page
Rechercher

Une plaque en l'honneur d'Elsa Triolet


data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAPABAP///wAAACH5BAEKAAAALAAAAAABAAEAAAICRAEAOw==

Inauguration de la plaque

en l’honneur d’Elsa Triolet

à Montchat (Lyon)

Il existe une plaque dédiée à Louis Aragon sur le mur du parc Chambovet à Montchat. Mais rien ne rappelle la présence d’Elsa Triolet. Pourtant elle sera la première femme à recevoir le Prix Goncourt pour son livre : “Le premier accroc coûte deux cents francs”.

Outre une lacune qui est réparée, l’intérêt est aussi de faire découvrir Elsa Triolet à une nouvelle génération lorsque les réflexions et les combats d’Elsa Triolet sont encore d’actualité !

Pour mémoire : René Tavernier philosophe et poète (père du réalisateur Bertrand Tavernier) engagé dans la Résistance dirige la revue “Confluences”. Il organise des réunions clandestines chez lui dans la maison à Montchat. C’est là qu’il accueille et héberge Elsa Triolet et Louis Aragon venus de Nice entrés eux aussi dans la clandestinité, de décembre 1942 à juin 1943, sous le faux nom d’Andrieux. Louis Aragon, alors responsable de la zone sud, écrira “Il n’y a pas d’amour heureux” et “Aurélien”. Résistante, en cette période Elsa Triolet écrivait, “Les amants d’Avignon” et “La vie privée ou Alexis Slavsky” deux nouvelles qui auront pour toile de fond la Résistance. Dans ces deux récits des événements se passent à Lyon ou dans la région lyonnaise. Elle parlera aussi du quartier de Montchat. Par la suite, deux autres nouvelles “Cahiers enterrés sous un pêcher” et “Le dernier accroc coûte deux cents francs” compléteront la description de l’horreur de la fin de la guerre.


200 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Recherche

thématique

par sujet ou par auteur dans nos publications

ci-dessous

bottom of page